22 février 2016
Pour ma part j’ai ressenti le besoin de m’investir dans cette association : pour pouvoir offrir aux autres la chance que je n’ai pas eu… du soutien, des conseils, des échanges.
Même si, au début, j’ai vécu ça comme une chance de savoir… tout a basculé lorsque ma mère est décédée. Malgré cette première approche positive, c’est petit à petit devenu une malédiction. Mes cousines ont fait le test… mais ne l’avaient pas. J’étais seule. J’avais honte d’en parler et je suis tombée dans un cercle vicieux. Probablement pas loin de la dépression. Ne pas savoir à qui en parler, un manque de considération de la part du milieu médical, une non prise en compte de cette souffrance, des avis parfois incohérents.
J’ai quand même saisi l’opportunité qui m’était offerte d’aller à la rencontre de la psychologue d’onco-génétique et cela m’a beaucoup aidé. Aujourd’hui même si ce n’est pas toujours facile car mes seins et mes ovaires sont toujours là, je n’ai plus honte d’en parler, je l’assume totalement.
Mais cette solitude personne ne devrait la vivre.
Le jour où j’ai rencontré Noëlle et sa joie de vivre, j’ai ressenti un soulagement, je n’étais plus seule. Même si ce n’est pas grand chose, même si ça ne va pas m’enlever cette épée de Damoclès, c’est déjà beaucoup!
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